La polémique a marqué les débats de l’été dans une France en feu. En juillet, alors que brûlaient les pins de la Teste-de-Buch en Gironde, des élus écologistes ont été accusés – à tort – des travaux de défense des forêts contre l’incendie (DFCI), ces dispositifs qui facilitent l’intervention rapide des pompiers, comme des pistes. . La polémique répondait aux critiques qui un an plus tôt avaient visé les responsables d’une réserve naturelle dans le Var, en partie à Ash.
Derrière les tensions, exacerbées par une catastrophe, se cachent un vrai conflit de fond entre naturalistes et décideurs locaux, et une vraie difficulté : concilier protection de la biodiversité et mesures de prévention contre les incendies. La stratégie de lutte contre l’incendie consiste à dégager et dégager des bandes suffisamment larges pour arrêter ou ralentir les flammes. “Ce cloisonnement s’oppose aux mesures prises en faveur de la biodiversité, comme les corridors qui permettent aux espèces de migrer”, rappelle Bernard Prévosto, écologue forestier à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).
« Il faut trouver un juste milieu »

À l’inverse, la culture biologique au milieu d’un lit est bonne pour les insectes, mais peut être problématique pour les lucioles. « Avant, les vignes servaient de lieux de refuge et de soutien, raconte Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Aujourd’hui, elles brûlent parce qu’il y a de l’herbe sèche. C’est aussi dans les Landes de Gascogne. préservés, non seulement permettent la propagation du sinistre, mais deviennent une véritable épine dans le pied des pompiers. Il faut trouver un juste milieu. »
La recherche de cet équilibre est d’autant plus cruciale que l’expansion géographique du risque incendie, liée au réchauffement climatique, se conjugue avec le développement d’espaces naturels protégés où les normes environnementales sont plus contraignantes. Leur part doit atteindre 30% du territoire national en 2030, selon l’objectif annoncé par le gouvernement. Quinze réserves biologiques doivent donc être créées en forêt selon un modèle déjà existant. “Les systèmes forestiers sont laissés à vieillir, avec du bois mort et une accumulation de matière organique au sol”, explique Bernard Prévosto. C’est bon pour la biodiversité. Mais c’est aussi beaucoup de carburant. »
Comment concilier des enjeux qui peuvent sembler contradictoires ? “Les aménagements de la DFCI ne doivent pas aller à l’encontre de la protection de l’environnement”, assure Julien Bouillie, sous-directeur des forêts et des risques naturels à l’Office national des forêts (ONF), qui gère un quart des 17 millions d’hectares des forestiers français. “Au contraire, ils visent in fine à servir la biodiversité qu’ils protègent en prévenant la survenue ou la gravité d’un incendie. C’est un point utile à clarifier”, insiste-t-il.
Le cadre de l’établissement public rappelle également que les équipes de l’ONF prennent en compte les particularités du pays qui abrite des espèces remarquables ou des habitats particuliers : « Ces éléments sont concrètement intégrés dans le choix des voies techniques de travaux, alors que la nécessité d’un dispositif opérationnel pour assurer pare-feu. Cela peut également impliquer l’utilisation d’équipements appropriés qui exercent moins de pression sur le sol”.
De même, des stratégies spécifiques sont mises en œuvre pour les réserves biologiques gérées par l’ONF. Ces îles restent accessibles grâce à un service adapté aux moyens terrestres de lutte contre les incendies. « Une réflexion est aussi menée sur les espaces qui l’entourent, précise Julien Bouillie. Par des éclaircies régulières, une gestion forestière durable et multifonctionnelle vise à réduire la présence de biomasse inflammable et combustible. Le même genre de réflexion concerne, dans les parcs nationaux, la les hectares dits “libres d’aménagement”, qui ne sont ni exploités ni aménagés.
« Il faut que les aménagements soient réfléchis »
Des clubs se battent pour que ce type de site naturel se développe en France. « Ces forêts peuvent vraiment faire partie de la composition paysagère de la France, commente Christophe Chauvin, qui anime le Réseau Forêt au sein de France Nature Environnement (FNE). Mais il est difficile d’imaginer qu’elles couvrent de très grandes surfaces. à partager sauf si nous acceptons de les brûler. »
Ancien responsable des questions forestières au FNE, Hervé Le Bouler défend également la nécessité de continuer à développer les forêts face au changement climatique (1). « Il faut qu’ils restent accessibles, il faut ouvrir des pistes, il faut faire du DFCI, c’est incontestable, oriente-t-il. Aujourd’hui, la nature est face à quelque chose pour laquelle elle n’est pas préparée. , développer, gérer, mais autrement. »
Plus qu’une libre évolution, Hervé Le Bouler se félicite avant tout de renforcer la diversité des forêts elles-mêmes afin de favoriser la biodiversité, et de limiter les effets des flammes. Aux essences mélangées et aux arrière-plans alternés. “Tout cela doit être considéré de manière plus écologique, dans un contexte de pénurie d’eau”, a déclaré Christophe Chauvin, qui partage cette vision.
Dans un rapport d’information publié en août, Feux de forêt et de végétation : prévenir l’embrasement, les sénateurs recommandent que la politique DFCI soit systématiquement intégrée dans les plans de gestion des espaces naturels protégés. Les rapporteurs appellent également à “un dialogue intensifié” pour prévenir les conflits sur cette question. “L’écologie, c’est toujours compliqué”, explique Bernard Prévosto. Chacun a des points de vue différents, il faut arriver à les concilier. A la Teste-de-Buch, la polémique est terminée. Le danger d’incendie persistera.
Un nouveau modèle de prévention de lutte contre les incendies
– Le 14 octobre, le président Emmanuel Macron devrait réunir tous les acteurs de la sécurité civile à l’Élysée pour réfléchir à un nouveau modèle de lutte contre les incendies.
– A la mi-septembre, plus de 65 000 hectares de forêt en France étaient partis en fumée. Il s’agit de la plus grande surface brûlée à ce stade de l’année depuis le début de l’utilisation des données satellitaires en 2006, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt (Effis).
Comment faire pour protéger la forêt ?
la préservation des sols forestiers et des cours d’eau mise en œuvre par les cahiers des charges des acteurs forestiers ; Renonciation à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en forêt ; Restauration de l’équilibre forêt-gibier.
Comment protéger les arbres ? 10 conseils pour bien protéger un arbre
- Un arbre place ses racines en fonction des conditions hydriques du sol voisin. …
- Ne pas ramasser les feuilles mortes et le bois mort. …
- Les racines peuvent être aussi longues que l’arbre est grand, mais attention à ne pas les couper, sauf cas exceptionnel.
Pourquoi c’est important de protéger la forêt ?
Ce sont des lieux de repos, de promenade et de loisirs. Ce sont de véritables usines de dépollution des eaux, des sols et de l’air. Ils absorbent le dioxyde de carbone et libèrent de l’oxygène. Par ce phénomène, ils participent à la lutte contre [le réchauffement climatique].
Comment protéger la forêt contre la déforestation ?
La lutte contre la déforestation doit s’accompagner d’actions de reboisement. Le reboisement est le reboisement d’une forêt. Par conséquent, la grande majorité des projets forestiers se déroulent dans des zones touchées par la déforestation.
Comment se propage un feu de forêt ?
La propagation d’un rayonnement thermique d’incendie correspond au mode de propagation de l’énergie sous forme d’ondes infrarouges. C’est le principal mode de propagation du feu ; La convection, associée aux mouvements d’air chaud, voit son importance augmenter avec le vent et la pente.
Qu’est-ce qui peut provoquer un feu de forêt ? Les feux de forêt peuvent avoir une origine naturelle (foudre, éruption volcanique) ou humaine. Dans le cas de la responsabilité humaine, la cause peut être intentionnelle, non intentionnelle ou liée à l’infrastructure. 90% des incendies de forêt sont causés par les activités humaines.
Comment le feu se Propage-t-il ?
Un incendie se propage de quatre manières : par rayonnement, conduction, convection ou projection. Le rayonnement correspond à un transfert de chaleur via des rayons infrarouges ou des rayons thermiques.
Quels sont les 4 modes de propagation du feu ?
Les incendies peuvent se propager de différentes manières. Il existe quatre modes de propagation : par guidage ; ⢠Par convection; ⢠Par rayonnement ; ⢠Par voyage. C’est le mode de transfert de chaleur et de masse du matériau.
Comment se déclenche un feu de forêt naturellement ?
Un feu de forêt peut être d’origine naturelle (dû à la foudre ou à une éruption volcanique) ou humaine : volontaire ou accidentel (barbecue, mégot de cigarette, feu de camp mal maîtrisé, travaux, etc.).
Où se trouve les feux de forêt en France ?
Le front le plus préoccupant est celui de la Gironde. Dans ce département, ce sont 7 700 hectares de forêt qui sont partis en fumée, soit l’équivalent de 10 000 terrains de football. En Gironde et dans les Landes, 1.100 sapeurs-pompiers avec des renforts venus d’Allemagne combattent ces incendies.
Quel est le plus grand feu de forêt en France ? Bilan. Le feu de forêt de 1949 a été l’incendie le plus meurtrier de France. Elle fait 82 victimes (agents des Eaux et Forêts qui supervisent les sapeurs-pompiers, volontaires â dont le maire de Saucats, Roger Giraudeau â et 23 militaires du 33e régiment d’artillerie Châtellerault).
Où sont les feux ?
Il y a 4 feux de position sur chaque voiture, 2 à l’avant et 2 à l’arrière. Si les 4 feux de position sont visibles jusqu’à 150 mètres minimum, les feux devant le véhicule sont blancs, et ceux derrière sont rouges.
Qui a fait le feu en premier ?
La découverte du feu est un tournant important dans l’histoire de l’humanité. Difficile à dater, cela s’est produit progressivement à plusieurs endroits en même temps. On sait que l’Homo erectus l’a domestiquée environ 400 000 ans avant notre ère, et que l’Homo sapiens a développé son utilisation.
Comment est né le feu ? Peut-être à cause du frottement de deux morceaux de bois. Le « briquet » original a environ 35 000 ans. C’étaient des nodules de sulfure de fer qui, frappés sur une roche dure, produisaient des étincelles permettant d’allumer un feu.
Qui a maîtrisé le feu en premier ?
Plomb Dregan, à Plouhinec (Finistère) : 400 000 ans. Terra Amata, à Nice (Alpes-Maritimes) : 380 000 ans.
Quand l’homme A-t-il maîtrise le feu ?
La maîtrise du feu remonte probablement aux alentours de â 450 000 ans. En Europe, les cœurs sont particulièrement clairement identifiés à Terra Amata (Nice, il y a environ 350 000 ans) et à Menez Dregan (Baie d’Audierne, discuté entre â 450 000 et – 250 000 ans).